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- Sexe : Homme
- Style de photos : Détail, Nu artistique, Portrait, Nature, Abstrait, Glamour, Charme
Evocation Imaginaire, Photographe Passionné
Photographe’aimerai aborder l’image de soi, en particulier l’image de la femme vis-à-vis d’elle-même, vu du regard d’un homme et d’un photographe (ma passion).
J’ai débuté la photographie de portrait, de lingerie puis de nu au début des années 1990. A cette époque, l’image ne circulait pas aussi rapidement qu’aujourd’hui, sa diffusion était plus confidentielle.
J’ai eu la chance d’avoir un œil, et un relationnel qui m’a permis de shooter des femmes parmi des amies étudiantes, et par le bouche à oreille. De cette époque reste peu de photos (malheureusement des déménagements successifs ont fait que …), mais, dans mon souvenir, j’avais une diversité de morphologies, de poses. Cette époque était beaucoup plus simple (une séance photo en sein nus ne choquait personne sur une plage ou au bord d’un lac). Le rapport des femmes à leur corps, de mon point de vue, était beaucoup plus simple. Elles se voyaient au travers du regard du photographe, de la lumière et de la composition qui le mettaient en valeur. Photoshop n’existait pas, ni l’appareil numérique. L’image restait souvent entre photographe et femme, sauf rares exceptions d’expositions et de participation à un book qui permettait de montrer mon travail. De fait, l’anonymat et la comparaison entre femmes étaient à mon avis beaucoup plus limitée.
Les études finies, le service militaire, le début de la vie active, une vie personnelle laissant moins de temps aux loisirs m’a éloigné de 1996 à 2012 de la photographie de femmes (j’avais toujours mon appareil argentique, et je réalisais toujours de la photo de famille pour les albums de souvenirs).
J’ai véritablement repris en 2012, de quasiment 0, en apprivoisant le numérique et à l’heure d’internet.
Quels changements en 16 ans, une profusion d’images, le début de l’explosion de réseaux sociaux, l’explosion du numérique avait totalement changé la vision du corps de la femme. J’ai depuis constaté. Les femmes cherchaient de plus en plus à s’approcher d’un modèle parfait, inaccessible, totalement artificiel et imagé, issu du monde de la publicité, de la mode et de beaucoup de diktat imposés (épilation, peau lisse, sourire parfait …).
Des premières années de ma reprise en photos de femmes, est ressortie une grande frustration : j’avais l’impression d’être obligé de faire rentrer les femmes dans un moule, de retravailler les photos pour les approcher d’un modèle, d’une norme, d’un absolu.
Ce qui était une impression était une évidence : si je voulais apporter aux femmes en général au travers de la photographie, je devais changer mon regard et mon approche. J’ai donc cherché et trouvé à shooter des femmes du quotidien, avec leur aura, leur beauté, essayer de les aider à se libérer pour faire ressortir ces petits détails qui font d’elles une femme : les marques de vie, le petit défaut qui n’en est pas un, un corps parfaitement imparfait.
A vous mesdames, n’essayez pas ressembler à une autre, soyez-vous, laissez parler votre aura, votre cœur.
J’ai débuté la photographie de portrait, de lingerie puis de nu au début des années 1990. A cette époque, l’image ne circulait pas aussi rapidement qu’aujourd’hui, sa diffusion était plus confidentielle.
J’ai eu la chance d’avoir un œil, et un relationnel qui m’a permis de shooter des femmes parmi des amies étudiantes, et par le bouche à oreille. De cette époque reste peu de photos (malheureusement des déménagements successifs ont fait que …), mais, dans mon souvenir, j’avais une diversité de morphologies, de poses. Cette époque était beaucoup plus simple (une séance photo en sein nus ne choquait personne sur une plage ou au bord d’un lac). Le rapport des femmes à leur corps, de mon point de vue, était beaucoup plus simple. Elles se voyaient au travers du regard du photographe, de la lumière et de la composition qui le mettaient en valeur. Photoshop n’existait pas, ni l’appareil numérique. L’image restait souvent entre photographe et femme, sauf rares exceptions d’expositions et de participation à un book qui permettait de montrer mon travail. De fait, l’anonymat et la comparaison entre femmes étaient à mon avis beaucoup plus limitée.
Les études finies, le service militaire, le début de la vie active, une vie personnelle laissant moins de temps aux loisirs m’a éloigné de 1996 à 2012 de la photographie de femmes (j’avais toujours mon appareil argentique, et je réalisais toujours de la photo de famille pour les albums de souvenirs).
J’ai véritablement repris en 2012, de quasiment 0, en apprivoisant le numérique et à l’heure d’internet.
Quels changements en 16 ans, une profusion d’images, le début de l’explosion de réseaux sociaux, l’explosion du numérique avait totalement changé la vision du corps de la femme. J’ai depuis constaté. Les femmes cherchaient de plus en plus à s’approcher d’un modèle parfait, inaccessible, totalement artificiel et imagé, issu du monde de la publicité, de la mode et de beaucoup de diktat imposés (épilation, peau lisse, sourire parfait …).
Des premières années de ma reprise en photos de femmes, est ressortie une grande frustration : j’avais l’impression d’être obligé de faire rentrer les femmes dans un moule, de retravailler les photos pour les approcher d’un modèle, d’une norme, d’un absolu.
Ce qui était une impression était une évidence : si je voulais apporter aux femmes en général au travers de la photographie, je devais changer mon regard et mon approche. J’ai donc cherché et trouvé à shooter des femmes du quotidien, avec leur aura, leur beauté, essayer de les aider à se libérer pour faire ressortir ces petits détails qui font d’elles une femme : les marques de vie, le petit défaut qui n’en est pas un, un corps parfaitement imparfait.
A vous mesdames, n’essayez pas ressembler à une autre, soyez-vous, laissez parler votre aura, votre cœur.